Le 24 avril nous sommes allés découvrir la rétrospective animée de l’autrichien Gustav Klimt. Ce rendez-vous a lieu au nouvel espace numérique situé dans l’ancienne fonderie de la rue Saint Maur : l’ Atelier des lumières.
Lorsque nous arrivons, nous pouvons voir que l’endroit est déjà bien prisé. L’accueil est jeune et soigné, la décoration est industrielle afin de garder l’âme du lieu, le personnel est en tablier : l’atelier des lumières se veut tendance.
Après 30 minutes d’attente sous le soleil parisien, nous avons enfin, moyennant une quinzaine d’euros, notre sésame pour entrer dans la pénombre. Nous sommes d’abord impressionnés par la grandeur du lieu (l’atelier des lumières, c’est 3330m2 de surface où sont projetées les vidéos), puis étonnés de voir les visiteurs installés ici et là, contre les murs ou à même le sol. L’ambiance est décontractée. Nous mettons peu de temps à comprendre comment se regarde l’exposition : tout autour de nous. Au sol, sur les murs, à 360 degrés, s’offre à nous une projection vidéo où dansent les paysages et les muses de Gustav Klimt.
A l’étage, un espace vous invite à lire la chronologie du mouvement.
Enfin, si s’exprime en vous le besoin de vous hydrater, un étonnant espace bar vous permet d’admirer les projections en étant plus confortablement assis, si vous êtes quelque peu patient.
L’expérience est intéressante et les vidéos sans conteste particulièrement réussies, créatives, colorées, passionnées, ludiques et dynamiques. Nous sommes immergés dans les toiles, émerveillés par l’œuvre de Klimt qui se clôture par le bal splendide de ces muses qui l’ont inspiré et ont su transcender son art.
Une deuxième vidéo est projetée. Elle montre le travail du peintre Friedensreich Hundertwasser, autrichien également, que nous avons apprécié découvrir.
Si nous regrettons quelque peu le tarif de l’entrée, nous avons apprécié ce passage dans un lieu qui semble intemporel. L’exposition prête à la rêverie, à la (re)découverte d’oeuvres anciennes et nouvelles. Un espace hors du temps qui fait oublier que l’on se trouve dans une capitale mouvementée. L’expérience est donc intéressante même si elle n’égale pas l’impression que peut laisser une oeuvre exposée.